Adrien Niyikiza, 53 ans, fait partie des vingt et un ex-réfugiés rwandais qui ont reçu leurs documents d’intégration locale : un passeport d’une validité de cinq ans et un titre de séjour. Il s’en félicite et demande à ses concitoyens de suivre son exemple. « J’ai fait la démarche d’obtention de passeport au niveau de notre ambassade. Aujourd’hui j’ai été invité à venir prendre mon passeport. Je me sens très bien », raconte-t-il.
Aloïse Bayinangana, président de la communauté rwandaise, pense simplement que la voix de ceux qui ont sollicité l’intégration locale a été écoutée. « On a honoré leur choix, c’est bien. Je n’ajoute rien », a-t-il déclaré.
La clause de cessation du statut de réfugié concerne 8 463 Rwandais, tandis que 804 individus ont été exemptés de son application. Séraphin Ondélé, directeur de cabinet au ministère de l’Intérieur, demande aux ex-réfugiés sans papiers de se conformer à la loi. « J’aimerais féliciter les anciens réfugiés rwandais qui ont fait le choix de se conformer à la loi fixant les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers en République du Congo. Et, je voudrais rappeler à ceux qui se trouvent en situation irrégulière de se conformer à la loi en vigueur qui désormais devra s’appliquer dans toute sa rigueur », a martelé M. Ondelé.
Depuis janvier à peine 14 Rwandais ont été rapatriés volontairement dans leur pays d’origine.