La séance de ce mardi 14 août était initialement prévue lundi, avant d'être reportée d'un jour pour une raison inconnue. Finalement, cette séance ne se tiendra pas avant la fin du mois d’août. Trois séances parlementaires ont été ainsi ajournées, depuis juillet. Le Parlement n'a donc pas pu voter la loi organisant le referendum sur la Constitution, ni la loi électorale.
Réunis à Paris fin mai par le président français Emmanuel Macron, les quatre principaux protagonistes du conflit libyen s'étaient engagés à organiser des élections avant la fin de l'année. Selon l'accord, le cadre juridique pour ces élections doit être rédigé avant le 16 septembre prochain. Mais plus le temps passe, plus l'espoir de voir s'organiser des élections en 2018 se dissipe dans l'esprit des Libyens.
Ces citoyens, fatigués du conflit et de la situation économique du pays attendent avec impatience ces élections. Ils n'ont plus confiance en la classe politique.
L’ajournement de la nouvelle séance parlementaire a donné matière à plusieurs chroniqueurs libyens pour accuser les parlementaires de vouloir empêcher volontairement le travail législatif. Certains les accusent de vouloir garder leurs sièges alors que le mandat du parlement élu en 2014 est arrivé à échéance.