Dans la salle des conférences de Conseil département du Pool, aucune arme n’a été symboliquement exhibée, car l’opération de ramassage d’armes démarre effectivement ce mercredi. Des officiels, à l’instar de Séraphin Ondélé, président de la Commission qui supervise l’opération, rassurent les ex-combattants concernés : « Il y a la garantie : le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que les ex-combattants ninjas qui remettent les armes puissent repartir dans leurs villages en toute sécurité. »
L’opération qui doit durer jusqu’au 25 août, voire au-delà, a été précédée par une campagne de sensibilisation, selon le colonel Pierre Mongo, un des responsables. « Il n’y a rien de théorique, le ramassage des armes sera mis effectivement en œuvre. Dans ce genre d’opérations, personne ne peut se faire une idée du nombre d’armes. On fait une estimation et nous avons dans notre manuel-guide estimé à 3 000 le nombre d’armes à ramasser. Tout type, tout instrument de destruction, tout instrument de mort, de la baïonnette, du poignard à l’arme la plus lourde sont considérés comme des armes à ramasser », a-t-il dit.
Quinze centres ont été ouverts à travers le Pool. Les armes collectées seront aussitôt détruites.