Au Tchad, l’ONG ALIMA alerte sur les chiffres de la malnutrition infantile

Au Tchad, le constat que dresse l’ONG ALIMA révèle que le nombre d’enfants souffrant de malnutrition augmente, mais pas les capacités d’accueil dans les hôpitaux. Ce qui rend le travail sur place particulièrement difficile pour le personnel soignant. Le fléau de la malnutrition aigüe peine à être endigué, c’est pourquoi l’ONG ALIMA souhaite attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation dans le pays.

A Ndjamena, les taux de malnutrition infantile frôlent les 5%. Ce qui est largement supérieur au seuil d’urgence fixé à 2%. C’est ce que nous rapporte Solène Barbe, directrice du support opérationnel au siège de l’ONG ALIMA à Dakar. Les taux sont déjà supérieurs à ceux de l’an passé, ce qui inquiète l’organisation.

« Dans la ville de Ndjamena nous avons concrètement, ce matin, 190 dans les lits pour une capacité de 150 lits. Ce qui se traduit par une forte charge de travail pour les équipes soignantes qui font de leur mieux pour pouvoir fournir les soins de meilleures qualités pour les enfants et leurs familles », détail Solène Barbe qui ajoute : « Nous aimerions qu’il y ait plus de capacité d’accès aux soins en général pour les enfants dans la ville de Ndjamena. Pour la malnutrition aigüe bien sûr, mais pour les autres pathologies aussi ».

Cet appel vise à alerter la communauté internationale afin de prévenir les risques. Cette situation est récurrente et risque de s’intensifier selon les projections de l’ONG.

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