Les membres du Comité laïc de coordination suspectent le président Kabila de vouloir poser sa candidature pour un autre mandat en 2018 alors que la Constitution le lui interdit.
« Le CLC se verra automatiquement dans l’obligation d’inviter le peuple congolais à ne plus le reconnaître comme chef de l’Etat légitime et à la communauté internationale de ne plus le considérer comme le représentant légal et légitime de ses intérêts », a déclaré Isidore Ndaywel, modérateur du CLC.
A défaut, le CLC menace de lancer un appel à la mobilisation générale de la population.
« La paix et la stabilité du pays ainsi que de la sous-région étant menacées, le 9 août 2018, le CLC lancera son appel à la mobilisation générale de toutes les forces vives de la nation pour ses premières grandes actions qui se tiendront le 12, le 13 et le 14 août 2018 », a ajouté Isidore Ndaywel.
Les laïcs catholiques exigent aussi le retrait total et immédiat de la machine à voter, la mise en œuvre des recommandations de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) relatives au fichier électoral et l’application des mesures de décrispation politique préconisées par l’accord du 31 décembre 2016.