Ce n'est pas nouveau pour lutter efficacement contre la criminalité ouest-africaine ou les réseaux terroristes, il faut que les capitales échangent leurs renseignements. Or pour le général Béhanzin, actuel commissaire de la Cédéao, aux affaires politiques et de sécurité, il y a encore un long chemin à parcourir.
« Ça marche peu ou prou, parce qu’il y a ce que l’on appelle une 'guerre des services'. Il y a des cloisonnements qui n’ont forcément pas besoin d’être, mais qui existent et qui sont malfaisants (pour) la gestion des questions de sécurité.
Ce n’est pas évident, si on n’arrive pas à avoir une structure efficace, qui prenne tout en charge pour transmettre à qui de droit et aux services susceptibles de mettre la main sur le syndicat du crime ».
Tandis que les organisations criminelles et terroristes ont peu de scrupules à poursuivre leurs œuvres à travers les frontières de la Cédéao, les autorités concernées semblent donc encore se concerter sur la meilleure option à prendre pour circonscrire le crime. Une pratique qui, selon Interpol, rapporte chaque année trois milliards de dollars avec les trafics d’êtres humains, de drogue ou d'armes.