La caravane, partie du carrefour de Bandim, non loin du centre-ville, a terminé la marche par la remise d’une pétition au représentant résidant de la Cédéao, dans la périphérie nord de Bissau.
Certains manifestants portaient des pancartes sur lesquelles ont peut lire :« José Mario Vaz dégage », « le peuple n’est pas une poubelle », « vive les sanctions qui mettent fin à l’hypocrisie et à l’intimidation ». Le porte-parole du groupe Badilet Domingos Sami est à coeur joie. « Nous sommes vraiment contents pour les sanctions!, crie-t-il dans le mégaphone. Merci Cédéao ! On est ensemble ! »
D’autres réclament davantage de sanctions, cette fois-ci pour le président Vaz, qu’ils considèrent comme le principal auteur de la crise que traverse le pays depuis l’été 2015.
Une crise qui se prolonge encore, puisque le Premier ministre, choisi par le président Vaz le 31 janvier, peine encore à convaincre les partis signataires de l’accord de Conakry à intégrer son gouvernement.