Un an de prison avec sursis. Le verdict rejoint la peine requise par le procureur de la République. Ahmed Hassane El-Barwane était poursuivi pour attroupement - un délit dans le code comorien - pouvant troubler l'ordre public.
Pour maître Djamaleddine Soiliha, son avocat, l'infraction n'a pas été constituée. Il compte d'ailleurs faire appel de cette condamnation dès ce mardi. Il a, en effet, exprimé diverses incompréhensions. D'abord le maintien en mandat de dépôt, c'est-à-dire en prison, d'un accusé pour qui le Procureur ne demandait qu'une peine sursitaire. Ensuite, la prolongation du délibéré. Initialement attendu le 7 juin, le verdict a été repoussé de plusieurs longues journées pour son client.
Une partie de la blogosphère comorienne s'est agitée pour les mêmes raisons. La société civile de la capitale, dont le secrétaire général du parti Juwa est originaire, s'était publiquement indignée le week-end dernier de son maintien derrière les barreaux, notamment dans un communiqué adressé au président Azali.