La circulaire qui assigne l’ancien président Sambi à résidence évoque « ses agissements de ces derniers jours ».
Le président Azali et l’ancien président Sambi se sont croisés vendredi dernier à une cérémonie religieuse. « A partir du moment où le chef de l’Etat actuel était dans un lieu de prière, et que vous venez avec vos militants, provoquer, agir d’une manière à compromettre la stabilité, nous avons anticipé et pris des mesures préventives pour préserver d’abord la propre sécurité de l’intéressé lui-même et puis la stabilité du pays aussi, explique à RFIMohamed Daoud, le ministre de l’intérieur. On peut prendre des mesures administratives pour préserver la paix et la stabilité de notre pays. Cela ne souffre d’aucun problème juridique. »
Il n’y a eu aucune tension et rien ne justifie l’assignation à résidence de l’ancien président Sambi, assure Mohamed Msaïdié, un des députés de son parti.
« Le chef de l’Etat est parti tranquillement. Son problème c’est qu’à chaque déplacement de Sambi, il y a la foule. C’est ça qui le dérange, donc il veut que Sambi soit isolé. Les gens ne sont pas venus là pour des débordements ! C’est après la sortie, après le départ du président de la République que les gens ont su que Sambi était là. A chaque fois il brandit ‘la sécurité intérieure ‘ et ‘la stabilité du pays ‘... si il y a quelqu’un qui fomente des coups... C’est de son côté que viennent les coups. »
Les militaires en faction devant le domicile d’Ahmed Abdallah Sambi ont subi dimanche soir des jets de pierres de ses partisans.