Les problèmes de financement de l’aide aux réfugiés burundais ont des conséquences très concrètes sur le terrain, rappelle le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. A commencer par de nombreuses privations.
« On pourrait voir une augmentation de la malnutrition, une augmentation de la mortalité chez les gens qui sont atteints par des maladies et des problèmes pour scolariser les enfants réfugiés », explique Andréas Kirchoff, porte-parole du HCR en République démocratique du Congo, un pays qui abrite près de 50 000 réfugiés en provenance du pays voisin.