« Le mandat d’arrêt délivré le 15 août 2017 contre Mahmoud al Werfalli ... n’a pas encore été exécuté. Et il y a des allégations que Monsieur al Werfalli aurait commis d’autres meurtres à Benghazi ». Et Fatou Bensouda rappelle à RFi que Mahmoud al Werfalli est soupçonné par la CPI d'avoir été mêlé à une exécution de masse dans laquelle 33 personnes auraient été tuées : Cet officier des forces spéciales et proche de l'homme fort de l'Est libyen est accusé de crimes de guerre par la CPI. Le militaire, officier des forces spéciales, aurait exécuté une trentaine d'extrémistes islamistes à Benghazi. Mahmoud Al-Werfalli apparait notamment dans plusieurs vidéos et photos en train d'exécuter ou de donner l'ordre d'exécuter des prisonniers, dont certains apparaissent les mains ligotées.
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« Je dois dire que j’ai été encouragée par les déclarations de soutien des membres du Conseil de sécurité, y compris de la France, ajoute Fatou Bensouda.
J’espère que ces déclarations de soutien se traduiront par l’arrestation et la remise des suspects de la Cour pénale internationale. Je compte sur ce soutien. Nous faisons notre part, mais nous avons besoin de soutien et d’une coopération concrète pour arrêter les suspects de la Cour pénale internationale».
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