« Garantir la continuité pour la sécurité du pays ». C'est en ces termes que le FLN a justifié ce week-end son nouvel appel lancé au chef de l'Etat. Le parti de libération met aussi en avant le désir de ses militants et l'intérêt des générations montantes.
Depuis le 7 avril, le FLN se positionne donc sans ambiguïté. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a lui aussi fait le vœu de voir le président rester au pouvoir. Le seul à ne pas avoir donné son avis, c'est finalement Abdelaziz Bouteflika lui-même. Coïncidence ou pas, il a simplement inauguré il y a quelques jours deux nouvelles stations de métro et une mosquée historique, comme pour montrer qu'il était toujours aux affaires. Cependant, lors de cette sortie, le chef de l'Etat n'a fait aucune déclaration.
Depuis son accident vasculaire cérébral il y a cinq ans, le chef de l'Etat ne s'est quasiment plus exprimé en public. En 2014, sa candidature à un quatrième mandat avait déjà surpris. Abdelaziz Bouteflika n'avait pas pu tenir de meetings et avait dû faire campagne par procuration.
Aujourd'hui, dans les déclarations de ceux qui le soutiennent, son état de santé et son âge ne sont pas un sujet. Sur la question, la position officielle est régulièrement réitérée, à savoir que le président suit l'actualité et c'est lui qui dirige le pays.