Selon l’ONG WWF, les projections scientifiques qui concernent la Grande île sont alarmantes concernant sa biodiversité.
Quand bien même l’augmentation de la température de la Terre serait maintenue à deux degrés, comme le stipule l’accord de Paris, la situation climatique sera insoutenable pour 25% des espèces de Madagascar : leur extinction d’ici 60 ans serait inévitable.
Ainsi, la population de 57 espèces de lémuriens diminuera de 60% si la température de la planète augmente. Les lémuriens sont endémiques de Madagascar. Trois zones ont été identifiées comme des refuges climatiques pour ces animaux en cas de hausse de température : la péninsule du Masoala, la rivière Mangoky et une troisième zone dans le nord-ouest du pays.
Le WWF est déjà en action à Madagascar pour tenter de contrer ces projections catastrophiques. Mais l’avenir de la Grande île et de ses espèces repose avant tout dans les mains de sa population, conclut l’ONG.