La nécessité de mettre fin au dédoublement des partis d'opposition figurait déjà dans les recommandations de l'accord politique signé le 31 décembre 2016. Dans ce texte, le pouvoir et l’opposition avaient décidé que les formations politiques qui s'étaient dédoublées devraient être rétablies dans leur situation d'origine.
Mais plus d'un an après, cette recommandation, comme beaucoup d'autres, est restée lettre morte. De nouveaux dédoublements de formations politiques ont même eu lieu. L'opposition accuse le pouvoir de financer ces dédoublements pour l'affaiblir.
Exemple avec le premier parti d'opposition l'UDPS : depuis le décès de son fondateur, Etienne Tshisekedi, trois personnes réclament le leadership de ce parti historique et sont même allés devant les tribunaux.
Une situation qui frôle l'ubuesque mais qui surtout pose problème à l'approche des élections. Lequel de ces partis pourra revendiquer l'appellation UDPS ? Le comité national de suivi de l'accord a promis de trancher cette question d'ici la fin de la semaine. Une recommandation que le ministère de l'Intérieur devra ensuite valider ou non.
L'enjeu est crucial car le 26 mars, le ministère de l'Intérieur doit déposer la liste des partis agrées qui pourront participer aux élections.