Devant une salle pleine, avec des journalistes, avec également des activistes pro-démocratiques, comme le rappeur Luaty Beirão venu apporter son soutien à Rafael Marques et son coaccusé Mariano Brás, également le Syndicat national des journalistes angolais avec son secrétaire général qui a lui aussi apporté son soutien aux journalistes. Tous réclament aujourd’hui le fait que cette affaire soit abandonnée.
L’argument des avocats devant la cour est simple : les deux journalistes ont exercé la liberté garantie par la Constitution dans l’article 44, et ils sont protégés par cette Constitution.
Les avocats estiment donc que Rafael Marques à l’origine de cette enquête, puisque son coaccusé Mariano Brás est juste accusé de l’avoir relayé, a apporté suffisamment d’éléments de preuves, de documents, y compris des documents signés par l’ancien procureur général de la République, pour bel et bien prouver qu’il a acheté un terrain en vue de construire un complexe immobilier, ce qui est incompatible avec ses fonctions à l’époque de procureur général de la République.