Economie, environnement, francophonie… Ce sont quelques-uns des thèmes abordés par le secrétaire d’Etat avec ses homologues malgaches durant son séjour. Mais il a aussi été évidemment question de l’élection présidentielle, dont les modalités sont encore floues, à huit mois du scrutin.
A ce sujet, Jean-Baptiste Lemoyne s'est révélé un peu confus : « Il est important que le processus se déroule de la meilleure des façons, et naturellement, nous serons au rendez-vous pour suivre tout cela avec nos partenaires européens. Il ne nous appartient pas de nous ingérer. Il y a un processus législatif, un processus électoral, et ce que nous souhaitons, c’est qu’il puisse conforter la stabilité que connaît Madagascar du point de vue institutionnel depuis maintenant cinq ans. »
Titillé par plusieurs étudiants au sujet des îles Eparses, le ministre leur a répondu qu’il fallait être « créatif » dans les solutions à trouver. « Sur ces sujets-là, ce qui est important, c’est de maintenir le dialogue, a-t-il développé. Et de ce point de vue-là, les présidents avaient affirmé au mois de juin dernier leur souhait que ce dialogue se poursuive. Nos experts donc vont se rencontrer. Mais sur des sujets complexes, les réponses elles sont forcément complexes et elles ne s’élaborent pas d’un claquement de doigts. »
D’un claquement de doigts, non. Cependant, Madagascar revendique ces îles depuis maintenant… 45 ans.