Six heure trente à la porte du collège Vine Memorial ; le ton monte : une centaine d'électeurs s'impatientent alors qu'il reste encore 30 minutes avant l'ouverture du bureau de vote. Mohamed Somos est étudiant, et il attend depuis trois heures du matin : « Je suis venu très tôt pour voter car j'ai vraiment beaucoup de choses à faire aujourd'hui. C'est important, on élit quand même la personne qui va nous diriger pendant 5 ans ! »
Les électeurs sont répartis par ordre alphabétique. Aminata Kemokay sera donc dans le bureau numéro 4. « On voudrait voir enfin du vrai changement en termes d'éducation, de santé et des mesures pour l'emploi », lance-t-elle. Les files s'allongent sur des dizaines de mètres. A l'intérieur, plusieurs urnes sont déjà pleines. Les agents vérifient leurs numéros de série.
L'affluence ne baisse qu'en fin d'après-midi, l’heure de partager un plat de riz en sauce pour les observateurs des partis politiques comme Saydou Louis Massagui du C4C (Coalition for change). « Il y a eu vraiment beaucoup de monde ce matin (mercredi) Là ça baisse un peu. Les gens continuent d'arriver, mais on est obligé de fermer à 17 heures, donc on enregistre les derniers électeurs et puis on ferme ».
Reste maintenant à dépouiller puis à centraliser les résultats. Les premières tendances devraient être connues ce vendredi.
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