« Tous les efforts déployés par l'Union africaine et les autres pour résoudre la crise au Burundi sont dans l'impasse, analyse Babar Baloch, porte-parole du HCR. Nous avons vu l'année dernière que plus de 61 000 Burundais ont été forcés de quitter leurs foyers par crainte d'être persécutés. Au cours de l'année à venir, nous estimons que 50 000 personnes supplémentaires devraient arriver dans les pays voisins. Ce que nous avons vu l'an dernier, c'est que chaque jour, il y avait en moyenne plus de 150 réfugiés burundais qui arrivaient dans les pays voisins. On s'est basé sur cette tendance et cette moyenne, il s'agit d'un chiffre de planification, mais on estime que plus d'une centaine de réfugiés continueront d'arriver chaque jour dans les pays voisins. C'est un petit nombre, mais c'est un flux qui ne s'est pas tari depuis le début de la crise en 2015. »