Que le pasteur Ntumi recouvre ses droits et sa liberté de mouvement. Cette recommandation est l’une des principales formulées par la commission ad hoc convaincue que l’ancien chef rebelle sera un acteur incontournable dans les opérations, notamment celle de ramassage d’armes de guerre.
« Nous avons demandé que tous les droits et toute la liberté du révérend pasteur Ntumi lui soient restitués. Donc, de ce point de vue-là, les choses sont claires. Le mandat d’arrêt tombe », souligne Jean-Gustave Ntondo, un des représentants du pasteur Ntumi.
Pour la libre circulation des personnes et des biens dans le Pool, le gouvernement entend prendre et appliquer des mesures qui s’imposent, selon le colonel Pierre Mongo qui a participé aux négociations.
« Il s’agit aussi pour nous de redimensionner le dispositif sécuritaire dans le Pool afin de faire monter en puissance les organes de sécurisation intérieure, c’est-à-dire la police et la gendarmerie », a expliqué M. Mongo
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou est d’avis que la paix et l’espoir renaissent dans le département du Pool.
« Le Pool doit avancer, il doit progresser, il doit se développer au regard de tous les projets gouvernementaux qui d’ailleurs avaient déjà commencé à prendre corps », a affirmé le ministre à la clôture des négociations.
Les actions à mener en vue de restaurer la paix dans le Pool n’ont pas été fixées dans le temps. Une chose est vraie, les opérations de ramassage d’armes, de démobilisation des ex-combattants doivent être menées sans délai.
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