« Il faut que cela s'arrête. » C'est le énième cri d'alarme du CFOIM. Dans un communiqué publié hier, le collectif dénonce les enlèvements à répétition des membres la communauté d'origine indo-pakistanaise.
Une prise de parole qui fait suite au rapt mercredi d'un patron d'une bijouterie du centre d'Antananarivo. Ce dernier a été enlevé par six hommes armés alors qu'il se trouvait à bord de sa voiture, bloqué dans un embouteillage dans le quartier d'Antanimena. Voyant que la portière du véhicule était verrouillée, les ravisseurs ont effectué deux tirs de sommation et ont fracassé la vitre. La victime a été violemment sortie de sa voiture puis emmenée à bord d'une moto.
« Une scène filmée par des caméras de surveillance mais qui n'a pas encore permis d'identifié les ravisseurs puisque ces derniers étaient cagoulés », indique la gendarmerie. « Une enquête est ouverte et nous sommes en train de faire des filatures et de la surveillance », précise-t-il.
Pour le CFOIM, ce nouvel enlèvement « vient une fois de plus écorner l'image de Madagascar, qui confirme son statut de pays à risque tant pour les investissements et le tourisme que pour la population ».