Au deuxième jour du festival, une dizaine de groupes sont programmés pour la séance à l’espace Talino Manu qui héberge les festivaliers. Près de 63 groupes vont ainsi se succéder sur le podium pendant trois jours.
En marge de festivités, les artistes ont été formés en entrepreneuriat et administration de la culture, comme l’explique Nguinambaye Manassé Ndoya, directeur du festival : « Pour nous, c’est amener les jeunes à savoir exactement comment s’entourer. C’est arriver à faire en sorte que l’artiste tchadien soit entouré de tout le mécanisme de communication administration qu’il lui faut pour gérer véritablement sa carrière ».
La 11e édition de N’Djam Vi se tient dans un contexte économique difficile, mais pour la plupart des artistes, même sans argent, il faut mettre la joie dans le cœur. « Une crise qui est générale au pays. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’argent que l’artiste doit rester en marge de cet évènement. Donc la plus grande partie de notre participation, c’était très moral », estime Gass David, un musicien qui vient de finir sa prestation.
Le public de Ndjamena aura le droit à trois jours de concert. Ensuite, c’est la ville de Koumra au sud du pays qui accueillera le festival pour des concerts jusqu’à Noël.