Ce sont des fonctionnaires du département d’Etat et du département de la Sécurité intérieure qui sont venus discuter avec les Tchadiens sur les points qui ont poussé le président Trump à mettre le Tchad sur la liste des pays terroristes. Il s’agit, entre autre, de la mauvaise gestion des documents de voyages, et l’absence d’un fichier des personnes condamnées.
Les Américains ont aussi cherché à savoir quand le Tchad disposera d’un passeport biométrique sécurisé. Les Tchadiens ont répondu qu’une agence consacrée aux titres sécurisés a été créée à cet effet, reste la mise en route.
Les Tchadiens en ont profité pour rappeler que le décret du président Trump est en vérité sans effet. Mais c’est le coup politique qui est important, parce que l’image du pays a été écornée. Ce à quoi, l’ambassade américaine à Ndjamena a répondu dans un communiqué diffusé jeudi que « les Etats-Unis demeurent résolus à collaborer avec le Tchad pour résoudre les problèmes identifiés par le décret présidentiel ».