La Commission sera finalement constituée de onze membres, nommés par le président après consultations. Une fois installée, elle aura pour mission d'établir un rapport détaillé de toutes les violations des droits humains survenues entre l'arrivée au pouvoir de Yahya Jammeh en juillet 1994, et son départ en exil en janvier dernier.
Le ministre de la Justice, Abubacarr Tambadou, estime avoir trouvé le juste équilibre, entre le désir de justice, et la nécessité d'établir la vérité. Il précise qu'il est de toute façon impossible de poursuivre tous les coupables.
La loi donne donc à la commission la possibilité de recommander une amnistie pour certains témoins venus reconnaitre leurs exactions, excepté ceux soupçonnés de crime contre l'humanité. Cette loi prévoit aussi de possibles réparations pour les victimes, sous forme financière ou plus symbolique.
La commission siégera pour une durée initiale de deux ans, qui pourra être prolongée sur décision du président. Elle remettra ensuite ses recommandations au gouvernement.