Devant un parterre de chefs d'entreprises, Christine Lagarde présente ce qu'elle appelle les fils conducteurs du tissu économique béninois, qui a une force : la stabilité politique. L'assainissement du climat des affaires en est un.
« Lors de son discours inaugural, le président Talon a déclaré que la lutte contre la corruption serait son combat perpétuel et quotidien, a rappelé la directrice du FMI. Je lui ai apporté tout le soutien du Fonds monétaire international et nous avons bon espoir que cette lutte contre la corruption perdurera. C’est un travail de longue haleine, dans le cadre duquel il convient de montrer l’exemple et d’éradiquer. »
Après le discours sont venues les questions des chefs d'entreprise. Et une du pasteur Joseph Ahinon, membre de l'ONG Social Watch. Il a interpelé Christine Lagarde sur l'attribution des marchés publics. « La société civile se pose la question de savoir si elle est encore dans un pays de droit. Par exemple, pour les passations de marché, il faut un frein au gré à gré », a-t-il demandé.
La directrice générale du FMI lui a répondu : « Bien entendu la règle de droit est un impératif. J’espère que dans le cadre de passation de marchés, il y a des marchés qui se passent de gré à gré comme dans tous les pays qui ont des règles de droit précisent sur les seuils. Il y a des secteurs d’activité dans lesquels les marchés se passent soit de gré à gré soit par appel d’offres. »
Christine Lagarde quitte le Bénin ce mercredi et s'envole pour l'Ethiopie.