Entre les détracteurs historiques du président Azali Assoumani et les anciens membres de sa majorité, les rangs de l’opposition au pouvoir actuel ne cessent de se resserrer pour accueillir de nouvelles personnalités.
Un rassemblement d’opposants en vue d’une coalition devait avoir lieu ce week-end sur l’île d’Anjouan. Pourtant, après avoir au préalable donné son accord, la préfecture a finalement interdit cette réunion par décret sans préciser de raison.
Les membres de l’opposition ont donc eu maille à partir avec les gendarmes qui leur ont barré l‘accès à la salle louée auprès d’une association avant de les empêcher également de rejoindre la salle de conférence d’un hôtel de la capitale de l’île.
Certains leaders de l’opposition ont exprimé leur inquiétude quant à ce nouvel acte qu’ils qualifient d’antidémocratique.
Par ailleurs, ils interrogent la capacité d’impartialité d’un régime très investi dans l’organisation des assises nationales censées dresser le bilan objectif des 42 ans d’existence du pays. Plusieurs partis politiques et représentants des îles d’Anjouan et Mohéli se sont déjà retirés de l’événement animés par les mêmes doutes. La mouvance présidentielle dit déplorer leur absence.