Le protocole d'accord, signé entre le groupe chinois et le Maroc, prévoit la construction d'une usine de voitures électriques, mais aussi d'unités de production de batteries électriques, de bus et camions électriques et, enfin, de trains électriques. Le tout sur 50 hectares de la future ville industrielle, en projet, près de Tanger.
Le groupe annonce 2 500 créations d'emplois. Le PDG de BYD met en avant la situation géographique du Maroc, idéale comme porte d'entrée sur l’Europe, d'un côté, et le marché africain, de l'autre.
Fondé en 1995, le groupe chinois - un pionnier de la voiture électrique - vend désormais autant de véhicules électrifiés que l'américain Tesla et vaut 20 milliards de dollars en Bourse.
Le Maroc constitue donc une installation stratégique, car le Royaume-Uni et la France se sont fixé, pour objectif, l'interdiction de la vente des voitures à carburant fossile, en 2040. Par ailleurs, des études prévoient qu'en 2030 les deux tiers des voitures neuves seront partiellement ou totalement électriques.