Tenue de sport et casque vissé sur la tête, les cyclistes démarrent devant la mairie de Nairobi. Carol Mutura est venue car selon elle, la pollution dans la capitale kényane est devenue insupportable.
« Mon dieu, nous avons continuellement des problèmes respiratoires, des problèmes aux yeux, et je sais que c’est lié à la pollution, celle des véhicules, c’est vraiment trop », déplore-t-elle.
Selon le ministère de l’Environnement, plus de 14 000 Kényans meurent à cause de la pollution de l’air chaque année. Les habitants de Nairobi sont habitués aux embouteillages monstres et aux milliers de minibus qui crachent de la fumée noire. Pourtant, il reste beaucoup à faire pour les cyclistes.
« Les conducteurs de voiture ne nous respectent pas, et il n’y a pas de pistes cyclables. Les cyclistes sont considérés comme des usagers de seconde classe, et il ne se passe pas une semaine sans qu’on entende parler d’un cycliste qui s’est fait renverser par une voiture », dénonce Mulua Emsi.