Quelques heures après l'annonce de la garde à vue de Laurent Metognon, le Front pour le sursaut patriotique monte au créneau et déclare sans détours qu'il s'agit d'une « poursuite politique ». Sur la base des déclarations ayant fuité des auditions, le porte-parole du Front révèle qu'il y a eu confrontations, et que les accusateurs auraient été approximatifs.
Le leader des syndicats indépendants s'est également exprimé. « Pourquoi s'acharne-t-on contre Laurent Metognon alors que la justice n'a pas fini son travail », s'indigne Noël Chadare.
Gustave Assah, une des voix de la société civile, affirme que pour l'égalité devant la justice, les enquêtes auraient dû être élargies à l'ensemble des membres du conseil d'administration.
Du côté du pouvoir, il n’y a pas eu d’autre déclaration publique que celle du ministre des finances, Romuald Wadagni qui réclamait il y a quelques jours : « que chacun apporte la preuve de ce qu'il dit ».