Au cours de cette double réunion, les chefs d'Etat se sont dits « préoccupés » par la situation d'instabilité en RDC. Ils ont pris une série de décisions énumérées par Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères. Première décision : « Encourager le gouvernement de la RDC, agissant avec l'appui des pays de la région et de la Monusco, à poursuivre vigoureusement la neutralisation des forces négatives et d'intensifier les opérations contre ces groupes armés en particulier les ADF, les FDLR et autres Kamunia Nsapu, tous des groupes armés qui terrorisent et continuent de déstabiliser la RDC », a -t-il dit.
Toutes ces décisions sont soutenues par Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région des Grands Lacs. « Ces groupes armés appelés forces négatives constituent une menace grave à la sécurité des populations et à la stabilité de la région », a-t-il justifié.
La Conférence internationale pour la région des Grands Lacs est désormais présidée par le Congo. Son chef de l'Etat Denis Sassou-Nguesso s'est dit prêt à accomplir toutes les missions qui lui ont été confiées. « Nous sommes le 19 octobre, il faut que le 26 octobre (date de l'élection présidentielle au Kenya, ndlr) que le président en exercice de la CIRGL se rende à Nairobi pour tenter quelques démarches de bons offices. Donc, nous avons déjà le pied à l'étrier », a laissé entendre le président congolais.