Les affrontements à l'arme lourde et légère ont duré un peu plus d'une heure mercredi. Selon le porte-parole des forces congolaises, l'armée a été prise dans une nouvelle embuscade. Le commandant des opérations locales aurait été la cible de présumés rebelles ougandais alors qu'il était justement venu vérifier le dispositif sécuritaire sur la route Mbau-Kamango tout près de la frontière ougandaise.
Bilan : un militaire tué et un nombre indéterminé de blessés parmi les militaires. Cet axe, vital pour le commerce du bois avec l'Ouganda et l'importation de vivres, est toujours vivement déconseillé aux civils.
Dimanche, les autorités congolaises avaient découvert 26 cadavres, selon l'armée congolaise, le 7 octobre dernier dans une attaque attribuée aux ADF.
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Deux casques bleus de la mission de l'ONU avaient également été tués deux jours avant dans cette même zone. Depuis 2014, les autorités congolaises accusent régulièrement le mouvement rebelle ougandais d'être responsable des tueries à répétition qui endeuillent la région.
Une version remise en cause à plusieurs reprises par le groupe des experts de l'ONU qui pointe la présence d'autres éléments armés parmi lesquels des soldats qui seraient impliqués dans des trafics.