Pour Florentin Mokonda Bonza, seule l’unité de l’opposition pourra conduire à l’alternance dans le pays par l’application stricte de l’accord du 31 décembre 2016, celle-là même qui a donné la légitimité au président Joseph Kabila.
« Aujourd’hui, l’obligation que nous, nous avons comme Congolais, nous qui disons être de l’opposition, c’est de nous mettre ensemble, pas pour aller crier encore en regroupement. Ce n’est pas ça. Pour lutter afin que la Constitution soit respectée, afin qu’il y ait alternance. Ça c’est le travail que nous devons faire ».
Mais cela passe selon lui par une unité de l'opposition, « que nous puissions nous parler, que nous puissions construire du bon entre telle plateforme de l’opposition et telle autre, insiste Florentin Mokonda Bonza. Pour que le message passe, pour que nous ayons le même langage, que nous ayons le même objectif. Celui d’amener notre pays vers un Etat de droit. »
Et de rappeler que « logiquement, le 31 décembre le président n’a plus de légitimité, parce que sa légitimité aujourd’hui lui a été conférée par l’accord de la Saint Sylvestre. Il va certainement chercher à se maintenir par la force ».