C'est le énième épisode d'une saga judiciaire qui a débuté en 2007, alors que Jacob Zuma n'était encore que le leader du Congrès national africain. A cette époque, l'actuel chef de l'Etat avait été inculpé de plus de 700 charges de corruption, fraude et racket. Des accusations portant sur un gros contrat d'armement signé en 1999 avec la société française Thalès.
Mais ces poursuites avaient finalement été abandonnées par le parquet, peu de temps avant l'élection de Jacob Zuma à la tête de l'Afrique du Sud en 2009. Une décision jugée « irrationnelle » par la Cour de justice de Pretoria, qui a estimé en avril 2016 que toutes ces charges devaient être réinstaurées contre le président. Mis en cause, le parquet sud-africain avait finalement décidé de faire appel de cette décision. Tout comme Jacob Zuma.
Ce jeudi la Cour d'appel de Bloemfontein doit d'abord décider si elle accepte d'entendre leurs arguments. Si c'est le cas, les audiences vont se poursuivre jusqu'à vendredi avant qu'une date ne soit fixée pour le verdict.