Au verdict final, 14 des 27 prévenus qui étaient devant les juges de Lomé ont été reconnus coupables. Ils ont été condamnés à douze mois de prison, dont sept assortis de sursis.
Le secrétaire général du Parti national panafricain, le Dr Kossi Sama, a eu la plus lourde condamnation : 18 mois d'emprisonnement, dont neuf assortis de sursis.
Une peine que son conseil trouve injuste : « Quelqu’un qui va sur les lieux d’une manifestation pour commettre une rébellion, quelqu’un qui va à une manifestation pour porter atteinte aux biens publics et privés, cette personne n’y va pas en voiture ! Nous pensons que la preuve n’a pas été apportée que les prévenus qui étaient à la barre étaient les personnes qui avaient commis ces infractions », a estimé Me Raphaël Kpandé-Adjaré.
Tout comme à Lomé, à Atakpamé et Kara s’est tenu un procès pour les mêmes faits.
A Sokodé en revanche, une procédure judiciaire devrait être ouverte devant le juge d'instruction à cause de la destruction des commissariats contre six personnes et douze autres en procédure correctionnelle. Selon une source proche du dossier, ce procès devrait avoir lieu début septembre.