« Il faut que les conditions d’organisation du scrutin soient réunies et que le gouvernement prenne les dispositions pour que ces conditions soient réunies le plus rapidement possible », explique à RFI Diango Cissoko, ancien Premier ministre du Mali et chef de la mission d'observation de l'Union africaine.
La situation est volatile, poursuit Diango Cissoko. « On ne peut pas vous dire que dans deux mois, trois mois la situation peut s’arranger ».
« La volonté qui a été exprimée par les autorités politiques que nous avons rencontrées – à commencer par le président de la République – ces autorités nous ont indiqué que toutes les dispositions seront prises pour que très rapidement on puisse organiser des élections. Et la question du Pool, c’est le président de la République lui-même qui a abordé la question... Je suis persuadé que le président fera prendre toutes les mesures qu’il faut pour que les élections aient lieu là-bas le plus rapidement possible ».