Sur les réseaux sociaux certains proches des candidats publient à tout va les tendances sorties des urnes. « Ce sont plutôt les résultats publiés par le ministère de l'Intérieur qui comptent », peut-on entendre dans certains milieux.
Les résultats des législatives vont conforter la mainmise et l'hégémonie du Parti congolais du travail (PCT) au pouvoir.
« A cette hégémonie, il faut ajouter un peu de boulimie du PCT qui ne veut parfois pas céder un peu de places à ses propres alliés », analyse un expert en faisant allusion à la circonscription de Bétou dans la Likouala au nord où un candidat d'un parti allié, - le Club 2002 PUR (Parti pour l'unité et la République) en l'occurrence - aurait jeté l'éponge à son corps défendant alors qu'il était en ballottage face à un autre du PCT.
Par ailleurs, s'il y a une formation de la majorité qui sort laminée de ces législatives, c'est le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral. Le MCDDI n'a obtenu aucun siège. Son actuel dirigeant, le ministre du Commerce Euloge Landry Kolélas, a été battu dès le premier tour, tandis que son frère, le dissident Guy-Brice Parfait Kolélas, compte déjà sept élus, tous des indépendants investis par son nouveau parti l'Union des démocrates et humanistes (UDH-Yuki).