D'abord annulées, puis reportées, les rencontres de la coopération décentralisée ont été rebaptisées Assises de travail afin d'avoir lieu, comme l'explique Nassima Dindar, la présidente du Conseil départemental de l'île de la Réunion : « C'est reporté sur décision des gouvernements. Mais nous, en tant qu'élus locaux (je représente le département de la Réunion, il y avait la mairie de la Courneuve, la Seine-Saint-Denis, Dunkerque) nous avons malgré tout décidé de faire des travaux qui ont été menés. Nous attendons que le gouvernement français et le gouvernement comorien puissent peut-être définir une date qui ferait la synthèse de ses travaux. »
Au-delà des discours et pirouettes politiques, l'action a été privilégiée durant ces assises, comme l'indique le représentant des maires de Grande Comore, Djoumoi Saïd Abdallah. « On a mis en place un cadre de concertation, explique-t-il. On a fait des fiches pour toutes les communes, des fiches de projets qui parlent de l'assainissement, de l'eau, de la gestion des déchets. Bien sûr on parle aussi au niveau de l'éducation, de la santé. Il y a un projet pour la mise en place de deux centres de dialyse. »
Malgré le désaccord diplomatique des deux Etats sur les participants, les discussions se poursuivront à Paris dans moins de deux mois pour avancer sur les projets évoqués.