Parmi les inculpés, un candidat au poste de gouverneur, deux membres des assemblées locales, et un parlementaire. Ils sont accusés, entre autres, de possession illégale de matériel électoral, de corruption d'électeur, ou encore d'incitation à la violence. Le procureur général a également annoncé l'ouverture d'enquêtes sur au moins six incidents violents dans le pays.
A Nairobi, une personne a été tuée et une autre gravement blessée dans des affrontements entre militants de candidats rivaux. Scènes similaires à Migori, dans l'ouest du pays et à Busia, des fiefs de l'ODM, le parti de l'opposant Raila Odinga.
Plusieurs jours après la fin des primaires, la tension reste vive, les résultats sont contestés dans de nombreuses circonscriptions. Des centaines de plaintes ont été déposées devant les tribunaux spéciaux mis en place par les partis, près de 500 dans le cas du Jubilee, le parti au pouvoir, selon la presse kényane.
Le président Uhuru Kenyatta a d'ailleurs appelé les cadres de son parti à accepter les résultats des urnes. Car le temps presse : le Jubilee comme les différents mouvements de la coalition d'opposition NASA doivent présenter les noms de leurs candidats à la commission électorale avant le 10 mai.