La police kényane soupçonne des éleveurs nomades de l'ethnie Pokot d’être les auteurs de l'agression. Dans le comté de Laikipia, ces éleveurs - parfois armés de lances, ont déjà pénétré illégalement dans des ranchs et des réserves privés à la recherche de pâturages pour leurs troupeaux.
Les éleveurs s'en prennent souvent aux riches propriétaires ruraux. Ces derniers mois, à cause de la sécheresse qui touche la région, ce phénomène s'est fortement accentué. Ce qui entraîne une multiplication des violences. En mars, un ex-officier de l'armée britannique a été assassiné. Au moins 30 personnes sont mortes depuis le mois décembre dernier. Cette vague de violences a poussé les autorités à déployer l'armée.
Ce n'est pas la première fois que Kuki Gallmann est la cible d'une attaque des éleveurs Pokot. Le mois dernier, un pavillon pour touristes qu'elle dirige a été complètement détruit. Sa fille a échappé de peu à agression. Ce dimanche, l'écrivaine a été blessée par balle. Touchée à l'estomac, elle a d'abord été emmenée pour des premiers soins à Nanyuki, ville située non loin de sa réserve, avant d'être transportée à Nairobi, où elle doit être opérée.