Au moins 4 syndicats - dont l'un des plus importants de la Cosatu - ont demandé à ce que le chef de l’Etat ne participe pas au 1er-Mai à leur côté. Selon Newahu, premier syndicat à avoir fait part de son opposition, il n'est pas logique que le président Jacob Zuma prenne la parole. Alors qu'il y a quelques semaines seulement, la Cosatu se ralliait au Zuma, sceptique, et demandait sa démission.
Certains dirigeants de la Cosatu répliquent que Jacob Zuma sera présent en tant que président de l'ANC, et non en tant chef de l'Etat, et qu'il est traditionnel que l'ANC soit au côté des travailleurs. Mais la grogne monte et Jacob Zuma pourrait être malmené lors de ce rassemblement.
L'incident expose les divisions au sein de cette confédération syndicale, dont un nombre grandissant de membres souhaitent prendre leur distance vis-à-vis du chef de l'Etat. Et à terme, certains syndicats tel que Newahu pourraient décider de quitter l'allié historique du gouvernement pour rejoindre une fédération rivale, nouvellement créée.