Avant de se présenter devant la presse, jeudi, Maître Jean Remy Bantsatsa a pris le soin de se rendre à la Direction générale des recherches, le service de renseignement de la gendarmerie nationale. L'avocat affirme avoir été baladé d'un bureau à un autre. Les gendarmes ont nié avoir reçu l'aide de camp de Jean Ping.
Premier motif d'étonnement de l'avocat, le véhicule d'Alain Ndjali était bien garé devant les locaux de la DGR. Autre curiosité, son épouse, libérée en milieu d'après-midi, soutient être arrivée là avec son mari. Elle a été conduite de la DGR au domicile familial où une fouille a été effectuée.
« Comme d’habitude, ils se sont rendus à ce domicile pour aller y faire une fouille sans aucun mandat », dénonce Me Bantsatsa.
L'avocat ignore encore les raisons de l'interpellation de son client. « Il semble qu’ils étaient à la recherche d’une arme ou de plusieurs armes. Mais s’il s’agit de port d’arme, nous avons la possibilité de démontrer que M. Ndjali avait parfaitement le droit d’avoir cette arme, assure-t-il. D’après ce que sa femme nous a dit, ils ont effectivement pris cette arme. Il s’agit d’une arme de poing. »
Selon une source judiciaire, l'aide de camp de Jean Ping fait l'objet d'une présomption de détention d'arme et de minutions de guerre.