A l'issue d'un discours-fleuve et porteur d'espoir, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) fait le tour de l'hémicycle pour saluer tous les députés.
Après le coup d'Etat de la Séléka en 2013, la RCA avait été suspendue de l'OIF avant d'être réintégrée l'année dernière à la suite des élections.
Loin de limiter la Francophonie à un rôle symbolique, Michaëlle Jean vient pour la première fois en Centrafrique et a tenu à rappeler l'engagement de son organisation dans le processus de transition. « Nous restons auprès de la République centrafricaine comme nous le faisons depuis treize ans avec un accompagnement constant. La Cour constitutionnelle, c'est avec nous qu'elle est née ici, l'Autorité nationale pour les élections c'est avec nous aussi qu'elle est née ici. Nous sommes heureux d'entendre les Centrafricains et les Centrafricaines nous dire combien notre présence a été importante pour le renforcement des institutions durant tout le processus de transition et pour la suite également. »
Ce jeudi, Michaëlle Jean va se rendre avec le président centrafricain à Bambari, ville symbole de la crise qui continue de traverser le pays, et où les violences sont toujours une réalité.