Le cambriolage des bureaux du juge Mogoeng Mogoeng soulève de nombreuses interrogations en Afrique du Sud. Le timing de cette effraction n'a pas tardé de soulever la suspicion de tous les partis d'opposition : effectivement, la veille du cambriolage, la Cour constitutionnelle présidée par le juge Mogoeng avait sévèrement critiqué « l'incompétence du gouvernement » et son rôle dans la crise des allocations familiales.
Un des leaders du parti d'opposition l'Alliance démocratique n'a pas hésité à accuser dans un tweet le ministre de la Sécurité d'Etat, à la « manœuvre » pour « intimider la justice ». Même sentiment du côté du parti Les combattants de la liberté économique : « Ces cambrioleurs étaient à la recherche de quelque chose de spécifique (...) peut-être pour discréditer le juge Mogoeng. »
Face à ces accusations, l'ANC a mis en garde contre les théories du complot « farfelues », et le ministre de la Sécurité a publié un démenti.