Samedi 11 mars, la population de Kinshasa a constaté que plusieurs transporteurs se sont adonnés à des courses mi-parcours, celles qu'on appelle ici demi-terrain. Au lieu de transporter les passagers jusqu'à la destination habituelle, on les dépose en cours de chemin, les obligeant à prendre un autre moyen de transport pour continuer le reste du parcours.
Pour les conducteurs, cette façon de faire leur permet de rentrer dans les frais au regard des augmentations actuelles du prix du carburant : « Le carburant est en hausse et nous, nous observons de notre côté que, si c’est possible il faut aussi augmenter les prix du transport », explique l'un d'eux. Pour un autre conducteur, le tarif est resté inchangé malgré la dépréciation du franc congolais : « Par rapport à ça, il y a aussi la monnaie qui ne va pas. Le dollar est en hausse donc on ne sait pas que faire ».
Mais pour revoir à la hausse les différents tarifs de transport en commun, les transporteurs devront avoir l'aval de l'autorité.