Au Mali, nous sommes dans un « grin » à Bamako, un cercle d'amis, pour savourer un thé. Le thé est servi à petites doses et entre chaque tournée, la présidentielle française s'invite dans la discussion.
« C’est une grande bagarre d’après ce que j’entends dans les médias !»
Espoirs déçus, promesses non tenues, tous les mêmes, y’en aurait presque marre… « Franchement il y a beaucoup de gens qui déçoivent, même en Afrique c’est comme ça ! Beaucoup mentent sur leur projet ! »
Et les extrêmes-droites ?
« Qui ça ? Le Pen ? Qu’elle dégage… ils se sont fait plein de blé dans la politique… »
Pas de Marine Le Pen, Fillon mal barré, à Bamako pas de réel favori. Au deuxième tour de thé, les commentaires repartent. « les Français doivent faire un bon choix, on ne veut pas un président qui provoque à chaque fois la guerre ! ... le passé, c’est le passé ».
A Conakry, la campagne présidentielle en France diffuse « des images qui ne rassurent pas toujours les pays africains ». Ecoutez le reportage de notre correspondante.
Qui pour remplacer François Hollande à l'Elysée ? Des candidats sont cités dans des affaires juridiques, un élément qui pourrait avoir son impact sur l'issu du scrutin. Dans le quartier des affaires du Plateau à Abidjan, les Ivoiriens ont leur avis sur cette échéance : « C'est une élection à l'issue incertaine !»