Dans la trilogue de la réconciliation ivoiro-burkinabè, après l'épisode sur l'investiture de Roch Marc Christian Kaboré en décembre 2015, le deuxième acte sur le conseil des ministres conjoint de Yamoussoukro, le troisième opus que l'on pourrait appeler « le retour d'Alassane Ouattara à Ouagadougou » scelle l'apaisement que les deux capitales s'emploie à mettre en scène, en lumière et en son aux yeux des Ivoiriens et des Burkinabè.
« C’est la première fois que j’assiste à ce grand événement qu’est le Fespaco et je dois dire que c’est spectaculaire, s'est exclamé Alassane Ouattara. Et la Côte d’Ivoire se sent particulièrement honorée d’avoir été invitée. Je repars avec beaucoup de gratitude ».
Quand à Roch Marc Christian Kaboré, il était tout à sa joie d'avoir à ses côtés l'un des deux acteurs principaux du TAC, le Traité d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. « Cela confirme la qualité des relations entre nos deux pays, s'est félicité le président burkinabè… Les lampions du Fespaco s’éteignent maintenant et nous devons travailler à faire émerger une industrie cinématographique en Afrique, c’est un grand défi !»
Les lampions se sont éteints comme le souligne le chef d'Etat burkinabè et la coopération entre les deux pays va pouvoir se poursuivre notamment en fournissant de l'électricité ivoirienne au Burkina, ce qui évitera peut-être les coupures de courant intempestives, comme au moment de la remise des prix du Fespaco.