C'est la première visite d'Angela Merkel en Tunisie depuis douze ans qu'elle occupe son poste de chancelière. A Tunis, comme au Caire, elle parlera surtout de la coopération économique.
C'est en quelque sorte la monnaie d'échange que Merkel propose aux responsables de deux pays, la Tunisie et l'Egypte, afin qu'ils acceptent de récupérer un millier de migrants égyptiens et 1200 migrants tunisiens à qui l'Allemagne à refuser le droit de séjour.
Quête d'assistance
La Tunisie comme l'Egypte sont en quête d'assistance et d'investissements pour relancer leurs économies en berne et pour combattre le chômage. La raison principale qui pousse des milliers de gens chaque année à l'exil.
Durant les derniers mois, la Tunisie avait tergiversé pour récupérer ces migrants et la chancelière compte accélérer le processus. Pour faire plier Youssef Chahed, le Premier ministre tunisien, elle vient donc avec des propositions comme des formations à destination des jeunes et des investissements directs en Tunisie pour aider à la création d'emplois.
Mission difficile
Sa mission reste cependant difficile. D'autres questions compliquées seront évoquées durant la visite de Merkel. Parmi elles, la possibilité de sécuriser les côtes et de combattre les passeurs en Libye.