La première partie du rapport souligne tout d'abord que la Côte d’Ivoire devrait continuer - dans les années à venir - sur sa lancée d'une croissance fortement positive, même si ce taux pourrait s'éroder légèrement au fil des ans pour être plus proche des 7% que des 9 ou 10%. Et encore, souligne la Banque mondiale, il faut absolument qu'entretemps, l'économie du pays se diversifie, que les biens produits ou services rendus soient de plus en plus élaborés, sophistiqués, et cela passe par une main-d'œuvre performante, bien formée.
La Côte d'Ivoire, 172e sur 188 pays...
Or, en matière d'éducation à la fin du primaire, les jeunes Ivoiriens lisent et calculent moins bien que les jeunes Burundais, Burkinabè et Sénégalais. A terme, la qualité de la force de travail ne correspond pas aux attentes du marché de l'emploi et la Côte d’Ivoire ne se trouve que 172e sur 188 pays dans le classement des Nations unies sur le développement du capital humain.
Mieux dépenser
Enfin, c’est presque un quart du budget de l’Etat qui est consacré à l’Education. La Banque mondiale souligne qu’il faut mieux dépenser cette manne pour la rendre plus efficiente : continuer à construire des établissements scolaires, promouvoir l’enseignement en province et enfin rétablir les équilibres des effectifs qui sont trop importants dans le primaire par rapport au secondaire. Un rapport qui en dit long sur le chemin restant à parcourir pour faire émerger l’éducation en Côte d’Ivoire.