C'est tout sourires que Christine Lagarde et Yoweri Museveni sont apparus à la State House. L'Ouganda a toujours été le bon élève du FMI. Le président ougandais a salué ce partenariat : « Nous avons une collaboration merveilleuse avec le FMI depuis 1987. Le FMI a contribué de manière utile à notre redressement. Donc, lorsque Madame Lagarde vient ici, elle est au milieu d'amis et de plus en plus nous voyons les choses de la même manière ».
De bonnes relations certes, mais la directrice du FMI est venue en Ouganda pour parler de certaines difficultés rencontrées par le pays. Le pari risqué sur les revenus futurs du pétrole, mais aussi le financement et le développement des infrastructures. « Nous avons discuté du développement des infrastructures. Et c'est essentiel. C'est l'un des principaux points suivants qui doivent être abordés et résolus avec une mise en oeuvre solide, avec responsabilité et avec efficacité. Nous croyons également que les besoins sociaux du pays doivent être considérés en priorité », a précisé Christine Lagarde.
Yoweri Museveni souhaite voir l'Ouganda rentrer dans les pays à revenus intermédiaires. Pour la directrice du FMI, des efforts sont encore à faire notamment sur le développement d'un environnement commercial stable.
Notons que l'Ouganda fait face à des difficultés financières : des taux d'emprunts élevés et la Banque Mondiale suspend l'accord de nouveaux prêts. De plus, dans son dernier rapport, Transparency International a rétrogradé cette l'Ouganda de la 139 à la 151 place.