Selon l'enquête, il s'agissait d'une importante campagne de désinformation. Une équipe mise sur pied, surnommée the War Room - cellule de guerre- composée de spécialistes en communication.
Leur travail : recruter des célébrités pour discréditer l'opposition sur les réseaux sociaux, faire intervenir de faux auditeurs sur les radios locales, imprimer de faux posters compromettant, bref, influencer le débat politique en faveur du parti au pouvoir sans jamais que l'ANC ne soit perçu comme étant derrière les attaques.
L'affaire a été dévoilée car le projet est tombé à l'eau faute de financement et l'un des employés de cette cellule de guerre a porté plainte auprès de la justice cette semaine après ne pas avoir été payé.
L'ANC a catégoriquement rejeté ces accusations, les qualifiant même de désinformation. Quant aux deux partis d'opposition visés, ils pourraient engager des poursuites judiciaires.