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12h10 : Avec du retard, cette cérémonie inaugurale du sommet Afrique-France est terminée. Désormais, les chefs d’Etat et de gouvernement vont entrer dans le vif du sujet. Deux réunions à huis clos sont au programme. Une première séance de travail sur le thème « Paix et sécurité » où il devrait surtout être question de la Gambie, mais aussi de la RDC. Et enfin, un autre huis clos sur l’économie et le développement.
12h05 : Selon le protocole, hier soir, au dîner organisé au palais présidentiel de la Koutouba, il y avait 35 chefs d’Etat et de gouvernement présents. Ils n’étaient « plus » que 34 ce samedi au centre de conférence. En effet, le président gabonais Ali Bongo est reparti tôt ce matin en raison du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations qui doit être donné à 16 heures temps universel à Libreville.
12h : Avant la fin de cette cérémonie inaugurale, plusieurs prix doivent être remis par les chefs d’Etat. Il s’agit de récompenser des jeunes investisseurs africains présents notamment lors du forum économique ou du forum jeunesse qui ont précédés cette journée de discussions de chefs d’Etat.
11h50 : « Puisse ce sommet de Bamako être celui de la solidarité, de l’action et du partenariat dynamique entre l’Afrique et la France », conclut Idriss Déby.
11h40 : Le président Déby énumère les zones d’instabilité sur le continent : la Libye, le Sahel, la corne de l’Afrique, le Soudan du Sud et certains pays de la région des Grands Lacs et d’Afrique centrale. « Tout cela nous rappelle sans cesse l’ampleur des défis à relever. A ce tableau sombre s’ajoute le terrorisme, la criminalité, le trafic d’être humain…. Tous ces vecteurs de la mort et de la désolation appellent à une solidarité forte et confiante ».
11h37 : Idriss Déby, lui aussi, rend hommage au président Hollande.
11h35 : Dernier discours annoncé, celui d’Idriss Déby, à la fois président tchadien, mais aussi président en exercice de l’Union africaine.
11h30 : François Hollande promet de revenir en Afrique et parle d’un « goût d’inachevé ».« Je n’oublierai jamais les liens que nous avons tissés ».
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11h25 : Deuxième annonce du président français, l’aide au développement de la France pour le continent, prévue à 20 milliards d’euros sur cinq ans, va être révisée à la hausse de 15% pour atteindre désormais 23 milliards d’euros sur les cinq prochaines années.
11h20 : Pour le président français, « il ne peut y avoir de sécurité sans progrès politiques » et il faut « respecter » le choix des Gambiens après l’élection d’Adama Barrow.
11h17 : Première annonce de ce sommet côté Français, le président s’engage à passer de 20 000 à 25 000 le nombre de soldats africains formés par la France.
11h15 : « La France restera toujours au côté du Mali, jusqu’à l’aboutissement du processus de paix. C’est pour la France la preuve de sa solidarité pour un peuple ami et l’accomplissement de son devoir », pour François Hollande.
11h12 : Le président français insiste sur le défi sécuritaire que constitue ce sommet à Bamako. En effet, la sécurité a été au cœur de l’organisation. Plus de 10 000 membres des forces de l’ordre ont été déployés dans la capitale pour prévenir toute attaque terroriste notamment.
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11h10 : François Hollande : « Nous devons dire à ces peuples martyrs, à ces réfugiés et déplacés, qu’il y a de l’espoir. Regardez vers le Mali ».
11h05 : Début du discours à la tribune du chef de l’Etat français. C’est le dernier sommet du genre sur le continent pour le président François Hollande. En effet, il arrive à la fin de son mandat dans 4 mois et a annoncé qu’il ne se présenterait pas au scrutin présidentiel des mois d’avril et de mai 2017.
11h : « En laissant Bamako accueillir ce commet Afrique-France, vous avez fait le choix de l’optimiste », déclare IBK à ses homologues vers la fin de son discours.
10h50 : IBK rend hommage à « un homme » : François Hollande. « De tous les chefs d’Etat français, c’est celui qui a eu les relations les plus sincères et loyales avec le continent ». Puis le président malien est revenu longuement sur les raisons de l’intervention française au Mali, il y a 4 ans.
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10h45 : IBK ouvre le bal des discours de ce sommet Afrique-France.
10h40 : Autres que les ministres et chefs d’Etat, plusieurs responsables d’institutions internationales sont aussi invités à participer à ce rendez-vous : Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine. Le FMI, la Banque mondiale ou encore la Banque africaine de développement sont aussi représentés.
10h30 : La cérémonie inaugurale du sommet Afrique-France de Bamako commence tout juste. Plusieurs chefs d’Etat doivent s’exprimer à la tribune, dont le Malien Ibrahim Boubacar Keïta, le Tchadien Idriss Déby ou encore le Français François Hollande.
10h20: Avec plus de 15 minutes de retard sur le programme officiel, les chefs d'Etat et de gouvernement se regroupent pour la photo de famille.
10h15 : Toujours concernant la Gambie, hier, le ministre des Affaires étrangères nigérian, Geoffrey Onyeama a indiqué que l’ensemble des chefs d’Etat de la Cédéao présents à Bamako avaient demandé à rencontrer le président Barrow. C’est en concertation avec Barrow, mais aussi Yahya Jammeh, le président sortant gambien que sa venue a été organisée, a dit le ministre nigérian. Geoffrey Onyeama a également annoncé que les dirigeants de la Cédéao entendraient le rapport des médiateurs sur les entretiens qu’ils ont eu à Banjul avec plusieurs personnalités. A l’issue de ces rencontres avec les médiateurs, précise le ministre, les dirigeants de la Cédéao prendront une décision définitive sur le plan d’action à adopter.
10h : Les chefs d’Etat et de gouvernement continuent à arriver au centre de conférence pour le sommet Afrique-France. Après, ils se prêteront à la traditionnelle photo de famille avant le début des discours.
9h55 : Selon une source bien informée, Adama Barrow a quitté Banjul hier soir avec la médiation de la Cédéao. Pour des raisons de protocole, dit cette source, il ne devrait pas prendre place sur le siège de la Gambie à la tribune, mais rester dans la salle.
9h45 : Avant de se rendre à Bamako pour assister au sommet Afrique-France, François Hollande a fait un arrêt à Gao dans le nord du pays. Il s’est rendu dans la base principale de l’opération Barkhane afin de rappeler qu’il y a quatre ans presque jour pour jour l’ensemble du nord du Mali était occupé par les groupes jihadistes.
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9h30 : Première surprise de ce sommet, la présence d’Adama Barrow, le président élu gambien. Il n’était pas prévu au programme, mais la crise politique dans son pays sera au cœur des discussions des chefs d’Etat. Le 19 janvier prochain, Adama Barrow devait prêter serment après son élection au mois de décembre dernier. Contre toute attente, le président en exercice Yahya Jammeh avait reconnu sa défaite, mais une semaine plus tard il avait fait volte-face et avait contesté les résultats. Depuis la situation est complètement bloquée à Banjul.
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9h15 : Premier chef d’Etat sur le tapis rouge, François Hollande a été reçu par IBK et c’est désormais ensemble qu’ils vont accueillir leurs homologues.
9h05 : Au centre de conférence de Bamako, les officiels arrivent au compte-gouttes. Les chefs d’Etat et de gouvernement vont être accueillis par Ibrahim Boubacar Keïta. Auparavant, ce sont les ministres des Affaires étrangères qui ont fait leur entrée au CICB.
9h : Bonjour à tous. Suivez en direct la cérémonie inaugurale du sommet Afrique-France avec la rédaction de RFI installée pour l'occasion à Bamako au Mali. Autour du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et de son homologue français, François Hollande, plus d'une trentaine de chefs d'Etat du continent sont attendus dans la capitale malienne.